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Ecrit en résidence à La semaine du son de l’Unesco, dans le cadre des Résidences d’écrivain de la Région IDF, ce texte bénéficie du soutien de Beaumarchais-SACD en qualité de spectacle sonore. Production en cours.

La genèse

En 2018, accueillie en résidence à La semaine du son de l’Unesco, j’avais pour « mission » d’écrire une pièce sur le « son ». Au même moment, j’ai fait des découvertes sur ma généalogie. Alors que je me demandais s’il était possible de lier son et généalogie dans mon écriture, je me suis aperçue que les réunions de la Semaine du son, auxquelles je participais, avaient lieu dans une bibliothèque de livres écrits dans la langue de mes ancêtres. J’ai pris cela pour un signe. Ainsi est née La vitesse du son.

Le propos

La vitesse du son questionne notre relation au sonore et aux ancêtres, à travers l’histoire de Johanna, qui tombe dans les pommes chaque fois qu’elle entend une cantate de Bach. À la faveur de sa rencontre avec un expert acousticien, elle va découvrir « l’origine généalogique » de son malaise. Munis de casques ouverts, les spectateurs entendront ce qui se passe à la fois sur le plateau et dans la tête de Johanna. Un spectacle très musical, sur l’appartenance à une communauté et les petites voix qui nous parlent, qu’on choisit d’écouter ou pas.

Intention d’écriture

​Je voulais parler de ce qui nous rassemble au delà des appartenances aux communautés : la vibration. Qui anime tout ce qui vit, y compris les lieux. Parler de la mémoire, des lieux chargés d’histoire, habités. Lieux architecturaux, mais aussi lieux intimes, en soi-même, qui favorisent l’écoute. Parler aussi de l’héritage reçu des ancêtres, que l’on véhicule à travers soi et dont les problématiques non résolues sont transmises de générations en générations.

Ainsi, l’expert acousticien découvre que la salle est habitée par une vibration qui dérègle l’acoustique et que Johanna, la fille de la directrice du théâtre, serait également porteuse de cette vibration. Une mémoire logée en elle, une voix qui demande à sortir.

« Le son induit l’image. L’orage est la seule exception. Je suis comme l’orage. D’abord j’ai eu un corps, à présent je vous parle. Il m’a fallu du temps pour croire au pouvoir de la vitesse du son. »

Texte et mise en scèneIsabelle FruchartMusiqueMia Delmae & François VatinAvecLucie Brandsma & Patrice PujolEt les voix deVanessa Bettane, Evelyne Istria, Pierre Mignard & Rainer SievertAssistante mise-en-scèneMarie Heck MosserShare

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