J’ETAIS UN ROYAUME est une pièce très librement inspirée de Mon enfance sauvage, récit autobiographique de Djalla Maria Longa, paru aux éditions Glénat.
Elle a été écrite en 2015 au cours d’une résidence en Ariège.
Personnages : Ella (la fille), Beata (la mère) et Montagne (figure allégorique de la nature).
« BEATA : Les gens lisent, ils voient un film, ils voient un spectacle.
Ils disent Ah oui très intéressant. Demain ils voient un autre livre, un autre film, un autre spectacle. Et ils oublient. C’est inutile. »
Ella a quitté la maison parce qu’elle avait trois vœux : écrire, voyager, porter des jeans.
Trois vœux contraires à l’idéal de ses parents hippies qui ont élevé leurs neuf enfants, fin des années 80, dans une maison sans eau courante ni électricité, ni aller à l’école. Engagés à « ne rien faire qui détruise la Terre ». Radicalement.
Des années après sa « désertion », Ella revient. Elle est devenue écrivain.
Ella a voyagé, elle a vu Berlin, ville natale de sa mère, et où elle a reconstitué un pan de son histoire.
Récit d’un corps à corps d’une mère avec sa fille, dans le regard d’une nature organique et personnifiée.
Premier volet de la trilogie MEMOIRE VIVE qui interroge la mémoire cellulaire, J’ETAIS UN ROYAUME questionne l’influence de la vie des parents et grands-parents.